CLUB YOGA — Quand le corps, la musique et l’esprit dansent ensemble

La pratique du Club Yoga consiste en une pratique collective, avec un dj set qui par son son, nous emmène à la fois en nous et hors de nous.

ÊTRE ENSEMBLE

“La fête, si elle est autre que célébration d'une puissance collective, n'est que pure mascarade”, nous dit Arnaud Idelon dans son excellent Boum Boum, politiques du dancefloor.
Jouir de cette puissance collective par la technique du yoga et celle de la techno, ensemble, c’est lutter pour une extension démocratique, partageable, commune, comme un paroxysme de la société, comme l’ajoute parfaitement Arnaud Idelon, en définissant la fête, et en pensant à la formulation de Georges Simmel, qui décrit "l'être ensemble"  comme la sociabilité au degré 0 de l’expérience démocratique.
On est ensemble pour aucune autre raison que celle d’être ensemble. Et déjà ça, c'est beaucoup.

LA FÊTE

La fête, est "inutile" et "gratuite", on ne la fait pas pour produire quelque chose.
C'est dans la fête que nous sommes véritablement nous, et non des objets utilisés comme homo œconomicus. Notre énergie non dépensée au travail, l'est ailleurs, inutilement, et n'est pas réservée au seul bon fonctionnement du capital - vraie lutte de vie.
Elle est donc un acte de résistance, et pose la question de la valeur, du travail et même, du pouvoir.
Quand on fait la fête, on ressent la joie, moment adéquat pour rappeler que "Le système nous veut triste et il nous faut arriver à être joyeux pour lui résister.", comme nous le disait Gilles Deleuze.
Et c'est vrai, cultiver la joie, dans le lien aux autres et le simple fait d'être ensemble, un dimanche matin avec du bon son, c'est littéralement prendre soin du jardin de la joie et de ce qu'elle produit.

LE YOGA ET LA TECHNO

Pourquoi la techno ?
Nous vivons une période très intense, peut-être plus que jamais, et le Techno Yoga est un espace-temps où l’on peut ressentir et exprimer ses sentiments.
Il est pour moi un lieu qui crée de l’émotion, où on est vraiment invité-e à la sentir.
Le paradoxe qui existe entre la musique électronique et cette école millénaire qu’est le Yoga a besoin d’être embrassé parce que nous avons besoin de vivre et d’expérimenter la complexité de nos quotidiens, de nos ressentis, nous avons besoin d’habiter ces endroits d’ambivalence.
La techno pulse, transforme, libère, le rythme oblige presque à lâcher prise (ce mot bien relou que l'on essaye d'atteindre avec la pratique des 8 piliers du yoga) et à synchroniser le corps avec lui.
Elle est une musique militante, vivante, collective et agit comme un exutoire, et nous aide à ressentir profondément, sans filtres, ni faux-semblants.
Elle nous reconnecte à notre créativité, à notre humanité, et crée un espace où l’on peut enfin exprimer ce qui déborde.
En cela, je vois le techno yoga comme une réponse sensible et radicale à cette réalité, un laboratoire vivant, où l’on vient chercher de la douceur dans l’intensité, de la présence dans le mouvement, du sens dans la sensation. On ne fuit pas : on ressent, on danse, on existe. On vit dans la joie, on se sent profondément vivant·e.

Ils ont cela de commun qu'ils sont des lieux de non performance (en aucun cas la fête ne doit être performative, comme défini dans le premier paragraphe) et d'écoute. Si on a une pensée qui passe, on la regarde passer, et on revient à la respiration. Et avec la techno, c'est pareil, on l'écoute, elle nous offre une expérience sensorielle, et par le mental calmé, elle est transformatrice.
On y profite de l'instant présent, de manière inutile, non-intéressée, "gratuite".

Par ailleurs, c'est enfin prouvé, la musique électronique modifierait notre état de conscience.
Or le yoga n'a pas pour idée de consommer des produits, et le fait de se rendre sur son tapis un dimanche matin pour à la fois respirer, écouter ce qu'il se passe à l'intérieur et à l'extérieur, de manière complètement sobre, tout en ayant clairement des expériences spirituelles, c'est super yogi, en tout cas d'après moi et les personnes ayant pratiqué ces techno yoga.

Ensemble, ils ouvrent une voie vers la présence, la joie, et la liberté intérieure.

Contactez-moi pour créer ces ravissantes parenthèses éclectiques

Ou pour être contacté-e à l'occasion de la prochaine session.
(On tient un format parfait avec brunch vegan (sans souffrance, mega yogi) dé-li-cieux d'Ancrage à Strasbourg et Queen Justine Maze pour nous ambiancer et nous emporter.)
Merci à elleux et merci la vie de me permettre d'organiser des événements aussi riches et importants.

Ici, une idée de ce qui s'est déjà passé en 2023

Namastechno ♡

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À lire et suivre absolument :

• “Boum Boum, politiques du dancefloor” - Arnaud Idelon
• Ma star absolue Mathilde Caillard, aka @mcdansepourleclimat grâce à qui j'ai persévéré dans cette offre, car le yoga est loin d'être sévère et austère, il est pour moi une voie royale pour le lien à soi et aux autres.